La stratégie minière pure play de FLSmidth mise à nu

Le Capital Markets Day de FLSmidth, le 18 janvier 2023, a marqué l'aboutissement d'une importante revue de portefeuille qui s'est vraiment accélérée lors de la finalisation de son acquisition de l'activité minière de thyssenkrupp le 1er septembre 2022. Mais le changement global chez FLSmidth est également beaucoup plus profond – PDG du groupe Mikko Keto a également déclaré lors de l'événement CMD que "de nombreuses pièces mobiles" des trois dernières années avaient lancé son parcours de transformation en 2022.

C'était une impressionnante liste de conférenciers, qui, à part Keto, comprenait le directeur financier Roland Anderson; Annette Terndrup, Directrice Juridique et Stratégie ; Cori Petersen, Directrice RH et HSE ; Joshua Meyer, président de la ligne d'activité Service ; Chris Reinbold, président de la division produits ; Asger Lauritsen, directeur de l'exploitation et président de Ciment ; Mikko Tepponen, Chief Digital Officer et Wouter de Grott Head of Sustainability.

En gros, il y avait quatre thèmes principaux à la présentation - son examen du portefeuille et ses priorités alignant sa stratégie minière « pure play » sur la réalité sur le terrain avec ses installations et sa structure de gestion ; accélérer la commercialisation de son approche et de ses technologies MissionZero ; et un nouvel objectif financier – dans le secteur minier, il l'appelle CORE'26, où il vise une marge EBITA de 13 à 15 % pour l'exercice 2026. Enfin, un focus sur la transition verte de l'industrie minière, en mettant l'accent sur les matières premières à l'origine de l'énergie verte telles que le cuivre, le nickel, le lithium et le cobalt. Il détient également des positions fortes dans les mines de minerai de fer, d'or et de zinc. Il décrit cela comme faisant partie de l'acceptation du fait que les systèmes énergétiques alimentés par des technologies énergétiques propres diffèrent profondément de ceux alimentés par des ressources traditionnelles.

La durabilité est "un moteur commercial clé pour FLSmidth" et "un niveau de rentabilité pour nos clients sans compromis". Permettre une durabilité rentable signifie un leadership avec ses technologies MissionZero. Deux exemples : une réduction de 35 % de l'énergie de broyage par kWh/t avec le broyeur OK™ ou une réduction de 45 % de l'énergie de flottation par kWh/t avec la cellule REFLUX™. FLSmidth déclare : « Avec nos technologies de base et nos feuilles de route R&D, y compris la mine MissionZero, nous avons les solutions pour stimuler la productivité et la durabilité de nos clients. »

Sur les marchés sur lesquels il opère, en tant que fournisseur de schéma de traitement complet, FLSmidth fait référence à une concurrence directe limitée et à des barrières à l'entrée élevées avec "un concurrent clé" dans une industrie qui s'est consolidée au cours de la dernière décennie - faisant clairement référence à Metso Outotec mais non nommé. Keto a ditJE SUIS après la conclusion de l'accord avec TK Mining : "Nous examinons la compétitivité des technologies et des produits des deux côtés - nous voulons être numéro un ou deux dans toutes nos gammes de produits." Et la société a dûment donné quelques informations sur sa position sur le marché aujourd'hui - numéro 1 dans l'IPCC, les convoyeurs terrestres, les HPGR, les concasseurs giratoires, les broyeurs SAG/à boulets, les cyclones et les épaississeurs. Numéro 2 en tamis, pyromet, filtration sous pression et flottation. Puis le numéro 2/3 dans les pompes et le numéro 4 dans les concasseurs à cône.

En prenant son activité de broyeurs à titre d'exemple, il dit qu'il a plus de broyeurs SAG de 40 pieds livrés que tous les autres fournisseurs réunis ; et a installé le broyeur SAG de la plus grande capacité au monde. Les broyeurs à boulets sont "également un produit de base pour FLSmidth et associés aux broyeurs SAG comme une première considération dans la plupart des schémas de broyage". Le GIEC reste un domaine d'activité essentiel alors que les mines cherchent à s'électrifier. Cette force est illustrée par l'attribution récente du plus grand concasseur giratoire au monde dans le cadre d'un système IPCC. Sa conception de service supérieure giratoire améliore également la sécurité et la maintenabilité.

TK Mining a apporté environ 5 000 installations clients actives, plus de 900 brevets actifs, un carnet de commandes de 5,2 milliards de DKK et environ 2 000 employés dans plus de 20 pays. Cela a également été un coup de pouce majeur pour les activités GIEC, concassage primaire et HPGR de FLSmidth. Et il a ajouté de nouveaux centres de services et sites de production dans le monde entier. Mais les grosses transactions signifient s'engager dans des synergies et inévitablement cela signifie une réduction des effectifs - l'organisation minière a vu une réduction d'environ 800 employés au T4 2022 et au T1 2023 jusqu'à présent, elle dit "soutenir la réalisation de la synergie".

Au niveau de la revue du portefeuille, il n'y a pas de vraies surprises. Elle conserve plus ou moins toutes ses principales gammes de produits technologiques. Comme annoncé précédemment, il n'y a plus de systèmes portuaires, d'équipements de parc à bestiaux et d'excavatrices à godets standard, ainsi que d'équipements miniers à ciel ouvert continus FLSmidth et de convoyeurs miniers et terrestres. Cependant, ce n'est en aucun cas la fin des convoyeurs - les conceptions et les points forts des convoyeurs TK demeurent - largement axés sur la fosse à l'usine, en particulier lorsqu'ils sont combinés avec une solution de concassage dans la fosse. Ces activités non essentielles seront abandonnées au cours des trois prochaines années, tout en honorant les contrats existants ainsi que les besoins en pièces de rechange et d'usure.

La société affirme qu'elle s'éloigne de l'accent mis sur l'ingénierie, les projets « tout compris » de grande envergure et une structure de conglomérat vers une approche plus axée sur la technologie et les produits - une exploitation minière plus pure, ce qui signifie plus de fosse à usiner que de fosse à port . Il estime qu'il s'agit d'une approche à moindre risque, de «haute qualité des bénéfices» et plus résistante aux environnements économiques changeants - la pandémie en étant un bon exemple. Une structure P&L régionale a été remplacée par une structure globale, c'est-à-dire des lignes commerciales mondiales avec des équipes de vente de produits ciblées. Selon lui, la gestion active des produits entraîne une amélioration du mix et des marges en mettant l'accent sur une plus grande intensité de service.

Il indique également qu'il transforme son modèle commercial de services pour améliorer encore la rentabilité tout en augmentant la valeur pour les clients. Cela comprend une plus grande concentration sur les pièces de rechange à marge plus élevée et les pièces d'usure et la normalisation et l'optimisation des offres de services. Il indique qu'il existe un grand potentiel de croissance en augmentant la pénétration de la base installée et en ciblant des offres de services spécifiques à marge plus élevée. Un exemple - il a fait des investissements stratégiques dans les revêtements de broyeurs composites pour augmenter la captivité du marché, y compris une nouvelle installation construite sur mesure stratégiquement située en Amérique du Sud pour répondre aux plans de croissance des revêtements de broyeurs.

Le numérique est un moteur commercial clé et continue d'investir et de se développer dans ce domaine. Cela inclut des partenariats stratégiques avec Microsoft sur le support Azure ainsi qu'avec AVEVA sur les services d'actifs connectés. Les acquisitions incluent KnowledgeScape et IMP Automation Group. Un exemple de la puissance de l'optimisation numérique des épaississeurs à l'aide du logiciel Advanced Process Control s'est avéré fournir des gains significatifs en termes d'efficacité et de durabilité pour les clients. Il dit: "Nous numérisons l'intégralité du schéma de traitement et continuons d'accélérer nos capacités et nos offres numériques."